| Mademoiselle Florence ALEXIS Ma Flo,
Comment aurais-je pu imaginer qu'à l'aube de tes 29 ans, je devrais t'adresser ces ultimes paroles ?
Comment aurais-je pu imaginer que tu nous aurais laissé dans cette douleur?
Tes années d'adolescente ont, certes, été très bousculées, mais il y a 9 ans tu avais rencontré, en la personne d'Eric, un compagnon exemplaire à tous points de vue.
Vous avez mené votre barque contre vents et marées pour former un couple harmonieux et comme point d'orgue, accueillir en votre foyer votre fils Benjamin le 24 juin dernier.
Début août, vous rentriez dans la maison paternelle qui t'a vu grandir et t'épanouir et dans laquelle j'ai, en ta compagnie et celle des tes frères, vécu d'innombrables bons souvenirs.
Dans cette maison que tu partageais avec Jérôme, tu y trouvais aussi l'espace, la clarté et les facilités liéès à sa situation et tu recevais les visites qui te manquaient tant à ta précédente demeure.
Au titre de papa, j'ai la modestie de penser avoir fait ce que je pouvais pour que ce retour aux sources soit synonyme d'un nouveau départ sous les meilleures auspices malgré les critiques que tu me formulais et dont tu regrettais les avoir prononcées ¼ d'heure plus tard.
L'amour que tu portais à tes deux frères, Jérôme et Vincent, était très intense et il n'était pas rare que, quand tu vivais à Liège, de recevoir leur visite pour briser ta solitude durant les journées de travail d'Eric.
Dans cette famille unie autour de toi, qui n'aura pas garder sur son portable un de tes nombreux messages où tu rappelais l'affection que tu nous portais, ce qui est réciproque.
Une page se tourne et l'avenir s'inscrit avec les noms de Benjamin et Eric à qui nous allons donner tout l'amour qu'ils méritent tout en sachant que rien ne remplacera le tien.
De là-haut, à côte de bonne maman, tes grands-pères et Boby veille sur nous.
Nous t'embrassons et nous t'aimons
Et je termine par cette citation :
« Le malheur de t'avoir perdue ne pas nous faire oublier le bonheur de t'avoir connue »
Adieu ma Flo Papa
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